Depuis que j’ai commencé à travailler, je me suis toujours dit que jamais je ne me mettrais au service d’entreprises opérant dans le secteur de la défense (pas le quartier), question d’éthique!

Puis avec le temps je me suis petit à petit questionné sur d’autres domaines : est-ce ok de travailler pour des entreprises ayant des comportements non éthiques (bonjour Monsanto) ? Pour des banques (grande consommatrice de coach agile pourtant) ? Quand on voie les pratiques listées par fairfinance, j’en doute.

Et finalement j’en suis arrivé à cette conclusion : et si au lieu d’essayer d’éviter certaines entreprises ou secteurs j’arrivais plutôt à me projeter là où je voulais être, avec qui je voudrais travailler.

Ce que je souhaite faire ?

Ce qui me fait vibrer ?

L’écologie tout d’abord. Mon amour pour la permaculture n’y est pas pour rien. La peur du réchauffement climatique et la culpabilité d’y contribuer (le rythme de vie d’un français n’étant absolument pas soutenable pour la planète) y jouent aussi beaucoup.

Après l’écologie, le social et la lutte contre la précarité, les inégalités sont mon deuxième moteur. Ce n’est pas pour rien si j’en suis arrivé à très vite m’intéresser à l’agilité alors que je faisais du développement logiciel. Quand on voie la douleur qu’il peut exister à l’intérieur d’une équipe on se dit qu’à l’échelle d’une société il y a beaucoup à faire…

Et donc ?

Et donc me voilà avec plus de questions que de réponses. Est-ce que je suis en train d’anticiper sur ma crise de la quarantaine ? Est-ce due à mon appartenance à une génération en quête de sens (Y ? ou bien Z ?)

Clairement je ne sais pas trop par ou commencer.

Il se trouve qu’à force de suivre des gens, des entreprises intéressantes je tombe sur l’universite d’été de l’économie de demain. Intrigué je m’y inscris, sans savoir que c’est là-bas que je ferais la première rencontre qui me fera avancer…

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